Plan Séquence

Lorsque vous vous êtes engagés comme monteurs de storyboard, vous ne vous attendiez pas à un tel gâchis.

Des panneaux dans le désordre, d’autres complètement absents, et vous n’avez même pas le droit de parler dans le cadre de votre travail ?

Vous êtes à peu près sûrs que ce n’est pas ce que signifie « film muet ».

Il va falloir retravailler tout cela pour en faire un film qui ait du sens. Mais comme le budget d’animation s’épuise rapidement, vous n’avez pas le droit à l’erreur…

Dans Plan Séquence, les joueurs placent à tour de rôle des cartes scène numérotées de leur main sur la ligne de temps commune dans l’espoir d’obtenir les 6 cartes dans l’ordre.

Le problème ? Ils ne peuvent pas se parler ni se faire des signes, et doivent donc observer attentivement le jeu des autres pour trouver des indices.

Chaque carte a également un effet qui peut influencer le placement, échanger des cartes ou même donner aux joueurs une rare occasion de partager des informations.

Réussir une fois est déjà un exploit en soi, mais une partie complète de Plan Séquence se joue en trois actes.

La chronologie s’allonge à chaque acte, ce qui rend chaque tour plus difficile que le précédent.

Heureusement, vous avez également accès à deux scènes supprimées : si le tour se termine avec des scènes dans le désordre, vous pouvez dépenser une scène supprimée pour cacher une carte. Ces scènes supprimées ne sont pas rafraîchies, ce qui signifie que vous n’avez droit qu’à deux erreurs avant le début du générique.